Lutter contre l’humidité des murs par assèchement des façades

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L’humidité qui s’insinue dans les murs, les planchers, et cloisons a des capacités de nuisance sur la santé du bâti qui sont commune mesure avec les autres agressions. Les remontés capillaires et les infiltrations des eaux pluviales sont les deux fléaux à juguler pour préserver un habitat sain.

Quelles sont les causes des remontées capillaires?

Les causes des remontées capillaires sont nombreuses. Elles diffèrent selon qu’il s’agit d’une construction neuve ou ancienne.

  • Dans les constructions anciennes

Les remontées capillaires que l’on observe sont généralement le fait des modifications environnementales et de certains projets de rénovation. Parmi ces transformations, nous pouvons citer :

  • La surélévation d’un terrain à la suite d’un projet de développement urbain peut affecter l’étanchéité du sol et provoquer des remontées capillaires.

  • La suppression d’un système de drainage dont la conséquence est l’augmentation de la capacité de rétention d’eau des terrains.

  • L’étroite proximité de certaines voiries urbaines et des constructions en zone urbaine. En effet, le passage régulier d’engins et de véhicules lourds peut entrainer des fissures sur les bâtisses situées non loin de là.

  • L’ensoleillement réduit des façades du fait de la présence à proximité des végétaux et plantes non loin des murs.

  • L’utilisation des produits synthétiques (plastiques, ciments, etc.) néfastes à l’évacuation de l’eau dans les murs.

  • Dans les constructions modernes

Aujourd’hui, la norme NF P 10.202. recommande de prendre des mesures efficaces pour limiter des remontées capillaires au niveau des murs de toute nouvelle construction. Toutefois, il n’est pas surprenant de rencontrer certains défauts de construction qui favorisent des remontées capillaires :

  • Certains particuliers construisent des habitations dans des zones marécageuses

  • Les experts n’ont pas évalué s’il y’avait une nappe phréatique non loin du terrain où la construction doit être bâtie.

  • La nature du terrain n’est pas prise en compte lors de la mise place du dispositif de drainage. Ce qui a pour conséquence de dégrader les performances des fondations de la construction en termes d’étanchéité.

  • Un chantier mal réalisé. En matière de construction, il est essentiel de faire un choix minutieux des matériaux à utiliser en fonction de chaque projet de construction. Le recours aux conseils de plusieurs professionnels est de ce fait vivement recommandé.

Quelles protections contre l’humidité des murs ?

Si un traitement n’est pas rapidement appliqué, il se peut que les conséquences des remontées capillaires soient visibles à l’intérieur de la maison et entament le confort de ses occupants. Les traitements à mettre en œuvre diffèrent selon la gravité ou non des maux qui attaquent les façades. D’où, l’importance d’un diagnostic approprié avant tout traitement curatif. Parmi les traitements possibles, nous pouvons citer :

  • La mise en place d’une barrière étanche pour mettre fin aux remontées capillaires

Concrètement, il s’agit de stopper urgemment la progression de la capillarité à travers soit la méthode chimique, soit l’option mécanique. Le traitement chimique se traduit à travers l’injection d’un produit hydrofuge de masse composé de silicates de potassium ou sodium, de résines époxydes. Pour appliquer le produit de manière efficace de l’un et l’autre côté des murs, il faut tenir compte de leur épaisseur. Cette technique permet aux murs de résister aux sels et acides divers. De plus, le traitement est effectif près de 48 heures après l’opération. Ce qui ne nécessite aucun entretien de votre part car le traitement ne fait pas recours à des matériaux volatiles.

Le procédé mécanique consiste à insérer une feuille en acier inoxydable ou de remplir du mortier aux propriétés hydrofuges dans une saignée préalablement creusée sur toute la largeur et l’épaisseur des murs. La barrière d’étanchéité permet d’éviter la remontée de l’eau sur les murs.

  • L’assèchement des murs à l’aide d’un procédé électro-osmotique ou électronique.

En la matière l’avis d’un professionnel est requis. Il sera à même de vous expliquer comment se dérouleront les travaux et les conséquences sur la construction.

La méthode électro-osmotique

A ce niveau, vous aurez le choix entre l’électro-osmose et l’électro-osmose phorésie, pour maintenir vers le sol l’humidité qui cherche à se propager sur les murs. Elle peut-être passive ou active. Dans le premier cas, des électrodes constitués de cuivre (pole+ utilisé dans la maçonnerie) et de fer ou magnésium (pole- planté à terre). Dans le second cas, le dispositif est complété par une batterie pour produire du courant en continu pour produire une énergie plus importante.

L’électro-osmose-phorésie, quant à elle se traduit par l’injection d’une substance hydrophobe comportant des matériaux métalliques. Les particules métalliques migrent vers la terre. Elles font régresser l’humidité jusqu’à boucher les capillaire de la construction. L’équipement électrique sera déconnecté une fois l’étanchéité restaurée.

La solution électronique

Ici, on se sert d’un boitier comme générateur de champ électromagnétique contraire pour éviter la progression de l’humidité. Le mécanisme est similaire à celui de la méthode électroosmotique.

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