Isolants biosourcés : Définition, performances et avantages

Isolants biosourcés

Si vous comptez entamer des travaux d’isolation pour votre maison, vous vous seriez surement posé la fameuse question ; quel isolant utiliser ? Aujourd’hui, il existe différents types d’isolants et de matériaux qui peuvent être utilisés pour vos combles, murs, toits… Parmi ces matériaux, certains sont des isolants biosourcés, respectueux de l’environnement.

Mais réellement, qu’est-ce qu’un isolant biosourcé ? Quel avantage à l’utiliser ? Quels sont ses inconvénients et surtout, existe-t-il des avantages à utiliser ce type de matériau ? Nous allons tout vous expliquer dans cet article.

Isolants biosourcés : Définition

Par définition, un isolant biosourcé est un isolant qui est issu de matières renouvelables. Parmi ces matières on peut citer la biomasse végétale ou animale, certains éco-matériaux ou matériaux recyclés. Ce type d’isolants permet de réduire énormément l’émission des gaz à effet de serre. Par conséquent, sa production doit donc se faire de manière peu polluante.

Il est important de savoir qu’un isolant biosourcé doit au préalable être reconnu comme tel par le CSTB, autrement dit, le centre scientifique et technique du bâtiment. Ces caractéristiques doivent également être inscrites en détail sur la fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES).

Notons, par ailleurs, que certains de ces matériaux peuvent porter le label « bâtiment biosourcé », en application en France depuis 2012 dans le code de la construction et de l’habitation.

Plus de détails sur le label « Bâtiment biosourcé » :

Ce label, qui a été créé en avril 2012, a été de suite intégré dans le CCH (Code la construction et de l’habitation). Son objectif principal étant d’encourager toute personne désirant construire une nouvelle habitation, à opter pour une construction qui exerce un impact minimum sur l’environnement. Ce label se base sur 3 critères, à savoir :

  • Les matériaux utilisés lors de l’isolation sont produits à partir d’une matière renouvelable (recyclable ou recyclée)
  • Ces mêmes matériaux contribuent, lors de leur production et utilisation, à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre
  • Ces isolants doivent participer au stockage temporaire de carbone

Il est à noter que ces conditions à elles seules ne sont pas suffisantes pour obtenir le label. En effet, à fin d’être éligible au label, l’isolant doit aussi être accompagné d’une fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES). Cette dernière comportera un résumé de ses conséquences environnementales. De plus, pour obtenir cette certification « bâtiment biosourcé », le propriétaire doit fournir des documents attestant la qualité et la traçabilité des matières premières qu’il a utilisées.

Liste des isolants biosourcés

Plusieurs isolants biosourcés sont disponibles en France et demeurent de plus en plus utilisés. On en cite :

  • Laine de mouton
  • Fibre de bois
  • Laine de chanvre
  • Laine de coton
  • Lin
  • Ouate de cellulose issue du papier
  • Plume de canard
  • Liège
  • Paille
  • Textile recyclé

Les isolants biosourcés cités ci-dessus proviennent généralement de la transformation de diverses matières premières. Nous en citons à titre d’exemple le bois, la laine de coton, la plume de canard, la ouate de cellulose issue du papier, le liège, le lin, la laine de mouton, la laine de chanvre, le textile recyclé ou la paille. Afin d’acquérir les caractéristiques nécessaires à leur usage, ces matières ne doivent pas être utilisées seules. Il faut en effet les combiner avec un autre matériau, en vue d’en améliorer la résistance et la performance.

Pour vous expliquer davantage, l’isolant en ouate de cellulose, à titre d’exemple, se compose de papiers broyés récupérés. On lui ajoute, par la suite, certains additifs pour accroître l’efficacité de ses propriétés ignifuges et imputrescibles. Par contre, l’isolant en laine de chanvre comporte des fibres de chanvre (60 à 70 %) et des fibres thermofusibles (30 à 40 %), telles que du polypropylène ou du polyester pour assurer la liaison des matières.

Cependant, vous devez savoir qu’il est impossible d’utiliser un isolant biosourcé seul. Les professionnels le mélangent toujours avec à un autre matériau, pour en faciliter l’utilisation et améliorer l’efficacité, lors des travaux d’isolation.

Qu’en est-il de son efficacité ?

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Généralement, un isolant biosourcé garantit la même efficacité qu’un isolant standard. Cela dit, son épaisseur peut largement varier selon le matériau choisi. Les experts utilisent dans la plus part des cas une couche supérieure de 15 cm à celle utilisée pour un isolant classique.

Selon vos besoins, vous pouvez utiliser un isolant biosourcé en forme de rouleaux, panneaux ou encore en ouate à projeter ou souffler…

Qu’en est-il de son prix ?

Il est vrai que le prix d’un isolant biosourcé est supérieur à celui d’un isolant classique. En effet, il faut prévoir un budget 10 à 15% supérieur à celui envisagé pour des travaux d’isolation avec des matériaux classiques.

Cependant, malgré ce tarif relativement élevé, l’isolant biosourcé présente multiples autres qualités :

  • un meilleur confort acoustique,
  • une durée de vie plus longue,
  • très peu de risque d’effets toxiques des matériaux.
  • Une protection de l’environnement

Isolants biosourcés : Quel impact sur l’environnement ?

C’est scientifiquement prouvé ; Les isolants biosourcés émettent moins de gaz à effet de serre lors de leur production.
De plus, vu que ces matériaux proviennent de matières renouvelables, l’empreinte écologique des travaux engagés dans votre maison avec ce type d’isolants est largement réduite. Notons également que le recyclage de ces matériaux est très simple.

Seulement, malgré tous ces avantages, l’impact environnemental des isolants biosourcés n’est pas complètement nul. En effet, vu qu’on est obligé de les combiner avec d’autres matériaux classiques et donc polluants, leur efficacité environnementale est réduite. Il est à préciser que cette combinaison a pour principal objectif de renforcer la résistance des isolants biosourcés aux parasites et au feu.

A présent, penchons-nous un peu plus sur les avantages et inconvénients des matériaux biosourcés :

Les avantages des isolants biosourcés :

Comme précisé plus haut dans cet article, les isolants biosourcés ont pour principale qualité, leur participation à créer et développer l’écoconstruction, largement encouragée par le gouvernement français. Leur utilisation vise, également, à réduire l’empreinte environnementale du secteur du bâtiment, qui pèse énormément depuis plusieurs années, sur la qualité de vie.

En utilisant des isolants biosourcés, on profite des mêmes résultats en termes de performances énergétiques que lors de l’utilisation d’isolants chimiques polluants. Ceci, tout en préservant l’environnement.

Cela commence même avant leur utilisation. En effet, la quantité de gaz à effet de serre émise lors de la production des isolants biosourcés est largement réduite.

D’autre part, ces matériaux permettent de stocker temporairement le CO2 et font appel à des ressources renouvelables.

Et enfin, les isolants biosourcés sont facilement recyclables ou compostés, sans danger, lorsqu’ils arrivent à la fin de leur cycle de vie.

Notons, également, que ces matériaux innovants participent à la création d’un environnement où règne la santé, au sein du logement, puisqu’ils émettent très peu de Composés Organiques Volatiles (COV).

Les isolants biosourcés disposent donc d’une inertie thermique, une durabilité et un réel impact positif sur la qualité de l’air.

Inconvénient :

En réalité, l’unique inconvénient de l’isolant biosourcé demeure son prix. Comme précisé plus haut dans cet article, le prix de ce matériau, quel que soit le type choisi, est en moyenne, 10 à 15% supérieur à celui d’un isolant classique, chimique et polluant.

En plus, il ne peut pas être utilisé seul. Il faut donc prendre en considération le prix du matériau traditionnel qui lui servira de mélange avant utilisation.

Cela dit, cet inconvénient semble très faible comparé aux multiples avantages accordés par l’isolant biosourcé.
Et pour preuve, le nombre de personnes optant pour ces matériaux ne cesse de croitre, pour atteindre, à ce jour, près de 10% de part de marché en France.

Isolants biosourcés : Comment les utiliser ?

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Selon l’isolant biosourcé choisi, vous pourrez l’acquérir sous forme de rouleaux, de panneaux ou de ouate à projeter ou à souffler.

Bien que les matériaux soient multiples, chaque isolant biosourcé est plus efficace pour un type de travaux plus que d’autres.

A titre d’exemple, la laine, la fibre de bois ou encore la laine de chanvre pour vos travaux d’isolation de combles, de murs ou aussi de plafonds. Ces matériaux sont ainsi efficaces que ce soit pour les travaux d’isolation thermique intérieurs ou extérieurs.

En ce qui concerne les travaux d’isolation des planchers et des intermédiaires, il est souvent recommandé d’opter pour la laine ou la fibre de bois, mais pas la laine de chanvre ou le lin.
Pour la ouate de cellulose, elle est plutôt utilisée dans les travaux d’isolation de cloisons intérieures, tout comme la fibre de bois.

Rappelons que ces isolants biosourcés sont toujours combinés avec d’autre matériaux d’isolation classiques, à fin d’en améliorer l’efficacité et la résistance.

Par ailleurs, il est à préciser que l’utilisation de ce type d’isolants représente un réel bénéfice qui se fera ressentir lors de la réception de vos factures de chauffage. Grâce, entre autres, à la laine de chanvre et à la ouate de cellulose, vous réaliserez d’importantes économies sur vos factures d’énergie.

Isolants biosourcés : Autres applications

La dernière décennie a connu une grande popularité des isolants biosourcés. Ces derniers n’ont cessé de gagner de terrain sur le marché des produits d’isolation thermique et phonique pour les maisons et entreprises.
Ne nous voilons pas la face ! Il est vrai que les isolants minéraux dominent toujours le marché et sont toujours très convoités. Ceci est à cause, en grande partie, à leur coût relativement bas, comparé à celui des isolants biosourcés.

Cela dit, les isolants biosourcés grignotent, chaque année, une part de marché plus importante, et promettent, d’après les experts, une grande expansion, durant les prochaines années.

Les isolants biosourcés sont disponibles sur le marché français sous 3 formes différentes :

  • La laine de chanvre et les fibres de bois sont proposées sous forme de panneaux
  • La laine de mouton ou de chanvre, les fibres de bois, le coton, le lin, le textile recyclé et les plumes de canard sont disponible en rouleaux
  • La cellulose, le coton et le textile recyclé sont proposés en ouate à projeter ou à souffler

Comme précisé plus haut dans cet article, on peut utiliser les isolant biosourcés constitué de laine de chanvre, de laine ou de fibre de bois pour tous les travaux d’isolation des combles, qu’ils soient aménagés ou perdus, ainsi que pour l’isolation des plafonds et des murs (que l’isolation soit intérieure ou extérieure). Par contre, la fibre de bois et la laine sont plutôt conseillées pour les travaux d’isolation des planchers intermédiaires et bas. En ce qui concerne les cloisons intérieures. Vous pouvez utiliser, pour les isoler contre le froid et les bruits, n’importe quel isolant biosourcé, sauf l’ouate de cellulose et la fibre de bois.

Matériaux isolants biosourcés et rénovation énergétique : Ce qu’il faut savoir

Tout projet de rénovation énergétique est généralement motivé par l’envie d’améliorer la performance thermique de sa maison, avoir plus de confort chez soi et réduire, en parallèle, la facture de chauffage. Seulement, il est important de connaitre les travaux de rénovation énergétique à privilégier pour avoir les meilleurs résultats. Il est également primordial de s’informer en avance sur les différents tarifs, pour fixer son budget, et avoir une idée précise sur les possibles aides dont on peut bénéficier, et qui pourront alléger la note !

Qu’est-ce que la rénovation énergétique ?

La rénovation énergétique représente les travaux ayant pour but d’améliorer la performance énergétique d’une maison, un appartement, une entreprise, ou tout autre type de construction.
Cette amélioration de la performance énergétique conduit automatiquement à une réduction de la consommation d’énergie du logement, et par conséquent, des factures moins lourdes.

En effet, d’après l’Ademe, le chauffage représente près de 60% des dépenses énergétiques des ménages en France.

Un coût élevé durant la période hivernale, souvent longue. D’autre part, la rénovation énergétique permet de rejeter moins de CO2, de minimiser l’empreinte carbone des habitations, et donc, de mieux préserver l’environnement.

En conclusion, la rénovation énergétique d’une habitation est considérée comme un geste à la fois écologique et économique.

Les principaux travaux de la rénovation énergétique :

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Plusieurs travaux peuvent faire partie de la rénovation énergétique. Voici les 4 principales catégories :

  • L’isolation ;
  • Le chauffage ;
  • La régulation du chauffage ;
  • La ventilation.

Dans cet article, nous allons plus nous focaliser sur l’isolation, qui représente la plus importante partie des travaux de rénovation énergétique.

Les avantages des travaux d’isolation

Les travaux d’isolation énergétique permettent de renforcer l’enveloppe thermique d’une habitation. Ils limitent, par conséquent, la dispersion ou la perte de chaleur durant les mois d’hiver, et la perte de fraîcheur en été.

Par conséquent, les travaux de rénovation énergétique les plus rentables demeurent ceux de l’isolation.

Si vous avez décidé d’entamer des travaux d’isolation chez vous, sachez que plusieurs espaces peuvent être concernés par ces travaux.

Voici une liste non exhaustive de ces zones :

1- Première étape, l’isolation des combles

Tous les experts vous le diront ! Il faut toujours commencer par l’isolation des combles perdus et de la toiture. En effet, toujours d’après l’Ademe, en moyenne, 30% des déperditions énergétiques se font au niveau de la toiture, quand une habitation est mal isolée. Il s’agit d’une importante perte énergétique contre laquelle il faut lutter.

Ainsi, en rénovant votre toiture et vos combles perdus, vous allez pouvoir réaliser d’importantes économies d’énergie.

2- Deuxième étape, l’isolation des murs

Il est important de savoir que près de 25% des pertes de chaleur se font à travers les murs mal isolés.
Il faut donc prévoir des travaux d’isolation des murs comme seconde étape. Vous allez pouvoir, ainsi, économiser jusqu’à 25% sur votre consommation énergétique mensuelle.

Voici nos solutions pour vous aider à lutter contre ce gaspillage :
  • Penser à l’isolation des murs par l’intérieur. Cette technique se caractérise par la pose d’un isolant minéral ou biosourcé directement contre la paroi. Vous pouvez également opter pour la méthode d’insufflation, tout à fait possible avec certains isolants biosourcés. Il s’agit de souffler l’isolant entre le mur et une contre-cloison.
  • Opter pour l’isolation des murs par l’extérieur. Cette technique, bien qu’elle soit plus coûteuse, elle demeure largement plus efficace selon les professionnels du domaine. En effet, les travaux d’isolation de murs par l’extérieur interviennent en général lors d’un ravalement de façade. Il s’agit, ainsi, de poser l’isolant sur les murs extérieurs.
3- Troisième étape ; n’oubliez pas les fenêtres, portes et porte-fenêtres !

Il s’agit en effet d’une source de déperdition thermique à ne pas négliger. 10 à 15% des déperditions thermiques se font à travers les fenêtres et les portes mal isolées.

N’oubliez pas, non plus, les parois vitrées !

A cette étape, il va falloir changer vos anciennes fenêtres et portes contre des modèles plus performants, permettant de limiter les infiltrations d’air en hiver et de chaleur en été.

4- Quatrième étape : L’isolation du sol

Toujours d’après la même source, 7 à 10% de la déperdition énergétique dans une maison mal isolée se font à travers le sol.

Ainsi, des travaux d’isolation des planchers bas doivent être engagés en quatrième étape. Vous pourrez ainsi opter pour l’installation de panneaux isolants sur le plafond de votre cave ou de votre garage.
Et si vous ressentez le besoin d’avoir un meilleur confort phonique, vous pouvez opter pour la pose d’un isolant sous votre parquet ou carrelage.

Comment choisir l’isolant à poser ?

Il existe une large panoplie d’isolants sur le marché français, ce qui peut parfois mener l’acheteur à confusion.

Tout d’abord, si vos connaissances dans ce domaine sont limitées, nous vous conseillons vivement de faire appel à un expert qui saura vous guider vers l’isolant le plus adapté. Vous économiserez ainsi du temps et de l’argent.
Si vous avez déjà certaines connaissances du domaine, nous allons tentez de vous aider dans ce qui suit.

Voici les principaux types d’isolants disponibles sur le marché français :

  • Les isolants biosourcés : Il s’agit de matériaux d’isolation écologiques, souvent issus d’un recyclage ou alors recyclables. Ils permettent à la fois une excellente isolation, ainsi que la préservation de l’environnement. Vous y trouverez le liège, le lin, les fibres de bois ou encore le chanvre ;
  • Les isolants minéraux : il s’agit d’isolants moins chers que les biosourcés, mais qui sont très polluants. Nous en citons à titre d’exemple la laine de roche et la laine de verre ;
  • D’autres isolants sont également disponibles, mais pas très utilisés. Il s’agit des isolants synthétiques, comme le polystyrène.

Isolation d’une maison : Les Aides et subventions :

Quand on envisage de se lancer dans un chantier de travaux d’isolation énergétique, le budget à prévoir est souvent élevé et décourageant.

Parfois même, on se retrouve confronté à une note de frais qui dépasse le budget fixé au départ.

Par conséquent, notre plus important conseil pour vous est de très bien vous informer en avance sur les prix des matériaux, les tarifs imposés par les artisans ou les entreprises prestataires ainsi que les délais de livraison.
Il est également important de comparer les différents devis fournis par les éventuels fournisseurs de produits et services, pour en choisir la meilleure offre.

Par la suite, vous devez également connaitre les différentes aides et subventions accordées par l’Etat pour aider les ménages dans leurs travaux de rénovation énergétique.

En effet, le gouvernement français a mis en place une large gamme d’aides dans le but d’encourager les propriétaires de maisons, entrepôts, entreprises, ou toute autre construction, à entamer des travaux de rénovation énergétique, dans une optique de préservation de l’environnement, en réduisant, de façon parallèle, la facture mensuelle d’énergie.

Voici un rapide survol de ces aides :

– La Prime Énergie :

Egalement nommée Eco-prime, la Prime Energie est une aide accordée dans le cadre du dispositif CEE (Certificat d’Économies d’Énergie). Cette aide est accessible à tout le monde. Que vous soyez locataire, propriétaire occupant ou même bailleur, vous pourrez en profiter.
Cette prime est versée par des fournisseurs d’énergie ou des vendeurs de carburants, vu qu’ils sont obligés, dans le respect de la loi française, de motiver les citoyens à améliorer la performance énergétique de leurs habitations. Le montant accordé peut dépendre de certains éléments, à savoir :

  • Les travaux programmés dans le cadre de votre projet de rénovation
  • L’adresse où se situe votre habitation

Les aides de l’Anah

MaPrimeRenov