Quand faut-il changer les ouvrants ?

Le changement de menuiseries s’impose lorsque leurs performances énergétiques s’amenuisent. Généralement exposées aux intempéries, les menuiseries subissent la rudesse de l’hiver et l’extrême chaleur de l’été. Cela a pour conséquence d’endommager tant l’état visuel des ouvertures, tout en réduisant leurs propriétés. La pose des menuiseries au moment de la construction d’une maison n’est qu’une opération temporaire car au fil du temps, vous serez appelés à les changer. Lorsque les ouvertures ne sont plus en bon état, il faut urgemment les changer. Il en va de votre confort avant tout !

Des signes précurseurs…

Il ne faut pas nécessairement être un professionnel en pose de fermetures pour déceler qu’elles ne remplissent plus pleinement leur rôle en termes de confort thermique et acoustique. Une observation basée sur quelques interrogations vous permet de dresser rapidement un diagnostic :

  • Y’aurait-il des courants d’air dans la maison ?

  • Le matériau des fermetures est t-il attaqué par des végétaux (moisissures, etc.) ou par l’humidité ?

  • L’isolation thermique et acoustique est-elle pleinement fonctionnelle ?

  • Y’a-t-il une résistance/blocage au moment de l’ouverture ou de la fermeture des stores ?

Sans être exhaustif, voilà quelques questions qui vous permettront de vérifier l’efficacité des menuiseries de la maison. En effet leurs performances sont liées à plusieurs critères tels que :

  • L’âge et le matériau utilisé pour leur fabrication

Ces deux éléments sont étroitement liés. En effet, les matériaux utilisés pour la fabrication des ouvertures n’ont pas la même résistance face à une exposition prolongée aux intempéries. Pour cette raison, certaines menuiseries peuvent avoir une durée de vie plus longue par rapport à d’autres en fonction de la matière qui les constitue. Si une fenêtre en bois peut durer plus d’une décennie, un modèle en aluminium peut résister jusqu’à 30 ans.

Les matériaux les plus résistants sont le PVC qui offre une résistance d’environ 30 à 40 ans, et l’huisserie bois alu qui peut durer jusqu’à 50 ans. Par ailleurs, peu importe leur matière, un entretien régulier des menuiseries vous permettra d’en profiter le plus longtemps possible. Tout comme des conditions extrêmes de climat peuvent réduire de manière considérable la résistance des différents matériaux des fermetures de la maison.

  • Le potentiel énergétique et acoustique

C’est un paramètre essentiel quand on sait que près de 10 à 15 % des pertes en chaleur de la maison peuvent provenir des ouvertures de la maison. Pour évaluer l’efficacité énergétique et acoustique des menuiseries de l’habitation, le recours à un professionnel est recommandé. Il vérifiera si les propriétés de chaque fermeture sont excellentes. Soyez rassurés, ses frais tout comme les dépenses liées au changement des fermetures peuvent être couverts par les aides accordées par l’Etat en matière de rénovation énergétique ou éligibles au crédit d’impôt.

  • L’aspect visuel et l’harmonie avec le reste de la maison

Qui dit confort implique nécessairement l’esthétique des menuiseries. Les fermetures comme les autres composantes de la maison (toit, façades, etc.) font parties d’un tout qui se doit d’être harmonieux. Leur couleur, leur design doivent s’intégrer à la structure d’ensemble de la maison. Or, il peut arriver qu’avec le temps, vos goûts en matière de fenêtres évoluent. Que vous souhaitiez avoir des fenêtres plus larges pour laisser suffisamment entrer de la lumière. Mieux, pour remplacer le matériau dégradé d’une fenêtre en bois par une matière plus résistante comme l’aluminium ou le PVC.

Le choix de nouvelles menuiseries est un projet qui implique de prendre en compte plusieurs facteurs (l’effet de la condensation,  les conséquences du climat, la dégradation du matériau des menuiseries, etc.). Pour ce faire, une évaluation énergétique et acoustique permettra de diagnostiquer la source des déperditions de chaleur et d’inconfort dans la maison et de les traiter durablement. Ce qui vous permettra d’économiser près de 15% à 25% d’énergie et les dépenses qui en découlent.